Hasta luego y féliz viaje Francine! (Uruguay, Buenos Aires, Iguazu, du 1er au 19 Février)

Après avoir passé une semaine à découvrir Buenos Aires, entre deux démarches de vente pour la moto, nous traversons l’estuaire du Rio de la Plata, en une heure de ferry, et débarquons dans la mignonne ville de Colonia del Sacramento, où l’on peut dire que notre ami Nick devient officiellement l’heureux nouveau propriétaire de Francine!

Wahou! 25 000 km parcouru à deux sur ton dos Francine,  à travers l’Amérique du Sud!! L’altitude de la Cordillère et les chemins de terre (de cailloux parfois) ne t’ont pas fait frémir. Tu as été bien bichonnée par Baptiste, mais merci quand même pour ta fidélité!! Pour toi l’aventure continue en Amérique du Sud! Tu te sentiras plus légère avec un seul passager pour continuer ta route. Nous ne t’oublierons pas 🙂

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Cette pause dans cette ancienne colonie portugaise est dépaysante. La fin du voyage approche à grands pas et pour Nick c’est le temps des préparatifs. Les valises de Francine offrent largement assez d’espace pour ses affaires. Pour nous, c’est une autre histoire, Francine ne sera plus là pour porter nos bagages… Heureusement, nous héritons de la grosse valise à roulette de Nick, et nous ne ferons plus beaucoup d’étapes avant le retour en France.

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Ça tangue un peu là haut mais la vue est chouette!!

 

Le soleil se couche sur Buenos Aires, extraordinaire.

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Les buildings du quartier des affaires de Buenos Aires se dessinent à l’horizon.

 

Le lendemain les « aurevoirs » sont un peu difficiles, nous avons du mal à lâcher Francine. C’est un peu le bébé de Baptiste si on considère le temps qu’il a passé à la préparer et à l’entretenir, et moi je m’y suis bien attachée, même si mon arrière-train lui en a voulu quelques fois. C’est beaucoup de souvenirs qui resteront gravés avec cette moto. On a un peu l’impression qu’on nous la vole quand Nick s’éloigne avec elle.

Nous souhaitons un très bon voyage à Nick, déjà habitué au longues distances en moto!

Nice trip, Feliz viaje, Bon voyage!!

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Notre hostal est bien tranquille et invite au repos, nous nous remettons de nos émotions.

 

Le repos continue pour nous, quelques jours au bord de la plage à Punta del Diablo, une petite bourgade balnéaire à l’ambiance un peu hippie branchés. Le trajet en bus nous paraît reposant… les premières heures, puis on se met à regretter Francine et la liberté du voyage à moto, notamment pour chercher un hébergement.

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L’eau est trop froide pour nous et l’océan est déchaîné, mais la plage est très agréable.

 

Près de notre tente vit une famille de varans semble-t-il. Je commence par voir le bébé de Mme et dit a Baptiste que j’ai vu un « TRES gros lézard ». Un peu plus tard, il me prend par la main et me demande si c’est ce gros lézard que j’ai vu (en me montrant cette fois la maman)!! Il sait que je n’aurais pas réagi si calmement si c’était le cas. Je garde toutefois mon sang froid. Ils n’ont pas l’air bien méchants.

La pluie nous chasse finalement de Punta del diablo et nous reprenons un bus pour Colonia del Sacramento où nous profitons encore d’un superbe coucher de soleil et d’un bon resto.

Le lendemain, nous retrouvons Buenos Aires sous le soleil!

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Derniers jours avant le départ pour les chutes d’Iguazu, ultime destination et pas des moindres.

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Galeria Pacifico, équivalent des Galerie Lafayette

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Nous espérons cette fois-ci pouvoir nous rendre sur la presqu’île pour visiter l’espace naturel, mais les gardiens nous expliquent que les pluies des jours précédents ont fragilisé les chemins et l’accès est donc interdit… Nous nous replions sur une balade au jardin japonais.

Une française, qui occupe la même chambre que nous à l’hostal, nous a conseillé d’aller voir une des librairies de la ville (El Ateneo), installée dans un ancien théâtre. Nous nous y arrêtons sur le chemin du retour.

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La scène a été transformée en café et les balcons en coins lecture.

Les porteños (habitants de Buenos Aires), comme tous les argentins, sont très disciplinés quand il s’agit de faire la queue, comme ici où ils attendent le bus, toujours avec beaucoup de patience.

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Pour notre dernière soirée à Buenos Aires, nous partons en compagnie des deux autres français qui occupent notre chambre pour boire un verre au café du coin. Pour cela, il est toutefois nécessaire de traverser l’avenue « 9 de Julio » (jour de l’indépendance du pays, en 1816), la plus large avenue de la planète!

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Obélisque géant situé au milieu de l’avenue.

Le lendemain, nous prenons un bus de nuit pour Iguazu. Un si long trajet, c’est une première pour moi, dix-huit heures de route nous attendent. Le bus n’est pas mon moyen de transport préféré, Baptiste n’a pas de mal à s’endormir, moi un peu plus. Nous arrivons le lendemain à 10h du matin à destination. Les chutes sont vastes et s’étendent autours de la frontière entre l’Argentine et le Brésil. Nous n’avons que deux jours sur place avant notre vol retour. Alors, nous posons vite nos valises à l’hôtel et partons visiter la partie Brésilienne des chutes pour commencer, nous verrons le côté argentin, plus grand, le lendemain.

A l’entrée se trouve un parc (Parque das Aves) rassemblant diverses espèces d’animaux et plantes endémiques, nous commençons par là.

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Le cris du Toucan, comme celui d’autres oiseaux du parc, est très surprenant.

Et nous voilà devant les chutes! On en prend plein les yeux!!!

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Et plein la figure! C’est très dépaysant. A cette saison, l’ambiance est vraiment tropicale. Il fait très chaud et l’effet brumisateur au bout de la passerelle qui va au cœur des chutes est juste extraordinaire!

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L’eau jaillit de toute part! Sur 3 km environ, il n’y pas moins de 275 cascades.

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Côté argentin, le chemin de la visite est vaste, nous passons 3 ou 4 heures à sillonner la forêt, avec des points de vue qui s’ouvrent sur les chutes! C’est magnifique, nous finissons le voyage en beauté, par l’un des plus beaux endroits que nous ayons vu depuis ces quelques mois passés en Amérique du sud.

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Comme vous pouvez le voir, il y a de petits animaux, pas si sauvages que ça, qui n’hésitent pas à s’approcher des touristes, allant jusqu’à se servir directement dans les sacs pour chiper un peu de nourriture, ce sont les Coatis. D’autres, comme le caïman mérite qu’on le laisse tranquille…!

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Notre avion de retour est prévu au départ de l’aéroport d’Iguazu au Brésil. A l’hostal, nous avons le droit à un copieux petit-déjeuner avant notre départ. Pour nous c’est gâteau à la banane, pain et confiture de banane, pastèque, papaye… pour ceux qui le veulent, il y a aussi haricots-saucisses, de quoi tenir toute la journée!

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Presque 24 heures de voyage sont prévues entre Iguazu, Sao-Paulo, Porto et Lyon. Baptiste est devenu tonton au mois de novembre, sa sœur nous attend à l’aéroport avec son petit neveu qu’il va pouvoir enfin rencontrer.

Voilà, nous clôturons une longue « promenade » de 7 mois et demi, à parcourir l’Amérique du Sud, avec un peu de nostalgie, mais aussi beaucoup de joie à l’idée de retrouver notre famille et nos amis!

Hasta Luego!

Elsa et Baptiste.